‘’ C’est qu’à Bali les représentations scéniques ne sont pas uniquement destinées aux humains – le monde visible -, car parmi la foule compacte des spectateurs se fait sentir la présence non moins attentive et exigeante des êtres du monde invisible, qui partagent avec les Balinais un goût prononcé pour les spectacles de qualité.’​​​​​​​
Michel Picard, ‘‘La Danse Balinaise est -elle un art ?’’, dans Bali: l’ordre cosmique et la quotidienneté.
Du rituel au spectacle touristique et vice-versa, Mémoire de recherche -ENSAD Paris, 2018.
En octobre 2016 j’assiste à une performance de théâtre Balinais nommée ‘‘Kecak Ramayama’’. Durant la représentation de ce spectacle à destinée pourtant exclusivement touristique, je fais l’expérience inattendue d’un état de conscience modifié. En 2018 cette expérience insolite devient le sujet de mon mémoire d’étude. Je tente de comprendre et d’y expliquer ce qui m’a permis de vivre cette expérience qu’aucune représentation de théâtre occidentale n’était parvenue à me faire vivre. J’ai associé subjectivement cette expérience d’état de conscience modifié à la dimension sacrée et rituelle que j’ai sentie s’exprimer au cours de la performance et qui réside notamment dans son origine cérémonielle. Or cette performance est d’un genre que l’on peut qualifier de multiculturel, ce qui explique que plusieurs de ses composants tendent à agir dans l’universalité. Partant de ce constat, il m’a semblé pertinent de relever les éléments formels qui m’auraient disposée à vivre cette expérience et d’analyser leur utilisation dans le contexte du théâtre occidental d’aujourd’hui. 
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